Ce dispositif innovant mis en place en avril 2016 offre aux entreprises une nouvelle source de financement et peut permettre à celles qui seraient en difficulté d’éviter la faillite en se faisant prêter de l’argent par une autre entreprise ayant une trésorerie excédentaire. Bien accueilli à l’époque de son lancement, Le Figaro révèle qu’il n’aurait pas connu le succès espéré.
Dédié aux microentreprises, aux PME et au ETI, le prêt interentreprise consiste à établir un contrat de prêt d’une durée maximum de deux ans entre deux sociétés qui entretiennent un lien économique, dans l’objectif de financer un besoin en trésorerie. C’est par exemple le cas d’un fournisseur qui traverserait des difficultés de financières dues à des retards de paiement et dont la banque refuserait de lui apporter son concours.
Le faible taux d’utilisation de ce dispositif serait dû à une certaine méconnaissance de son existence? Certains considèrent également ce dispositif risqué en raison de l’éventuelle relation de dépendance avec un partenaire commercial qui pourrait en découler. D’autres voient dans cet outil un risque lié à la possible défaillance de l’entreprise à financer.
Ne pourrait-on pas penser à l’inverse que le lien de confiance tissé entre deux entreprises ayant un lien économique puisse les conduire à se soutenir ? Prenons pour exemple la mobilisation initiée par le député Rudy Namur auprès d’une vingtaine de chef d’entreprises locaux pour tenter de sauver PCH Metals.
Par Bastien de Breuvand