Chaque semaine Mayday suit l’actualité des entreprises en difficulté et vous propose un tour d’horizon des différentes actualités traitées par la presse.
Cette semaine, les entreprises en difficulté n’ont pas manqué de faire parler d’elles. Outre le dépôt de bilan de l’Humanité dont nous nous sommes fait l’échos dans ces colonnes, le quotidien Sud Ouest nous révèle que le groupe Europlasma, spécialisé dans la dépollution à partir de la technologie plasma, a annoncé son placement en redressement judiciaire ainsi que cinq de ses filiales.
Par ailleurs, France 3 nous indique que les 90 salariés du fabricant de céréales pour le petit déjeuner Sevenday (Grand Est) sont soulagés, alors qu’ils craignaient que leur entreprise soit placée en liquidation judiciaire, la chambre commerciale du Tribunal de grande instance de Colmar a validé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire à son bénéfice.
De son côté, l’hebdomadaire régional l’Essor nous informe du prolongement de la période d’observation du groupe textile Mado Marcel, installé dans la Loire et spécialisé dans la création de vêtements pour femmes. Ce sont six mois de plus accordés par le Tribunal de commerce de Roanne, pour le bonheur des 120 salariés répartis sur 51 magasins en France.
Dans le Poitou, les salariés de l’usine Saint-Jean Industrie Poitou font grise mine depuis qu’ils ont appris que la seule offre de reprise déposée au Tribunal de commerce de Lyon prévoyait la suppression de 130 emplois sur les 350 que compte l’entreprise. Selon Centre-Presse, le candidat (le groupe anglais Liberty House), prévoirait également d’investir 4,5 millions d’euros pour le site et 1 million d’euros par an pour la maintenance des équipements.
Enfin, le Dauphiné nous apprend que la décision quant à la reprise de Floriot Construction a été reportée au 7 mars par le Tribunal de commerce de Lyon. Un report qui doit permettre au candidat de rassembler les financements suffisants pour cette opération.
Par Bastien de Breuvand